Catégorie : Plaidoyer

  • Placer la Bio au cœur de la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat

    Placer la Bio au cœur de la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat

    La Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France l’a annoncé lors du Salon de l’Agriculture 2025, le texte de la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat sera mis en consultation dès mars 2025.

    Issue de la loi Climat et résilience de 2021 et supposée entrée en vigueur en juillet 2023, la SNANC s’est longuement fait attendre. Pourtant, la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat permettrait de répondre aux attentes du milieu agricole et de cesser de se reposer uniquement sur les « consommacteurs ».

    Nous, acteurs de l’alimentation biologique, rappelons l’importance d’accorder des moyens à la hauteur des ambitions annoncées pour faire de cette stratégie un réel levier de transformation.

    La SNANC permettrait enfin de travailler à l’articulation de notre offre alimentaire avec la demande. 

    Tribune de l’IDDRI du 25 avril 2024

    Retrouvez notre demandes communes formulées avec nos partenaires – SYNABIO et LA MAISON DE LA BIO :

    • Définir des objectifs chiffrés et ambitieux d’évolution de la production et de la consommation de produits biologiques, en commençant par 12% de produits bio en valeur sur l’ensemble des circuits de consommation à horizon 2030.
    • Inscrire le principe d’une Stratégie Nationale pour l’agriculture et la consommation biologiques réellement co-pilotée par les Ministères de l’Agriculture, de la Santé, de la Transition Écologique, de l’Éducation et la solidarité.
    • Inciter et former les acteurs de la restauration collective pour atteindre, dans les plus brefs délais, l’objectif de 20% de bio fixé par EGALIM et s’assurer de l’élargissement de cet objectif à l’ensemble de la restauration commerciale.
    • Améliorer les données produites par l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM) au sein de la chaîne de commercialisation, en comparaison avec le conventionnel – au-delà des produits laitiers et des fruits et légumes.
    • Veiller au renforcement des moyens alloués aux campagnes de communication grand public sur la bio notamment via la sécurisation et l’augmentation du budget commun de l’Agence BIO.

    Télécharger la note de position intégrale :

  • Vœux d’Annie Genevard : les acteurs des filières bio attendent de la ministre un mea culpa politique sur l’Agence Bio

    Vœux d’Annie Genevard : les acteurs des filières bio attendent de la ministre un mea culpa politique sur l’Agence Bio

    Paris, 21/01/2025.

    La position “de sagesse” exprimée par le ministère de l’agriculture au moment du vote au Sénat de l’amendement “Duplomb” visant à supprimer l’Agence Bio est un affront pour les filières bios qui attendent de la ministre ce soir un revirement clair.

    La position d’Annie Genevard entre en totale contradiction avec la stratégie suivie jusqu’à alors, y compris par elle-même. “Le 17 décembre on était tous réunis en comité de pilotage du plan ambition bio pour la présentation par l’Agence Bio de la nouvelle campagne de promotion qui sera lancée au Salon de l’agriculture, un mois plus tard on nous dit qu’on va supprimer l’Agence bio, au mieux c’est une erreur politique, au pire c’est une faute grave” estime les organisations signataires qui n’ont pas été informées et encore moins consultées.

    Les acteurs des filières biologiques rappellent que l’Agence Bio dispose d’un contrat d’objectifs et de performance qui a été validé par le ministère de l’agriculture il y a moins d’un an. “On a regardé les analyses faites par la Cour des comptes sur les agences d’Etat, le fait de disposer d’un COP est une recommandation clairement mise en avant par la Cour comme un indicateur de la performance des Agences” expliquent les signataires. En 2022, la Cour des comptes recommandait d’ailleurs d’augmenter les moyens de l’Agence Bio, et non pas de la supprimer.

    Depuis l’adoption par le Sénat de cet amendement, une mobilisation massive s’organise pour demander le maintien de cet acteur indispensable au développement des filières bio. Des ONGs, des parlementaires, des organisations professionnelles, des entreprises, y compris au-delà de l’écosystème bio, sont immédiatement montés au créneau pour défendre l’Agence bio.

    La Ministre de l’Agriculture doit prendre en compte ces réactions et nous l’appelons à revenir sur sa position et à garantir la pérennité de l’Agence bio.

    Contacts presse

    – FNAB : Philippe Camburet (tel : 06 77 94 63 52)

    – SYNABIO: Charles Pernin (tel : 06 13 40 29 92)

    – FOREBIO : Mathieu Lancry (tel : 06 79 59 20 10)

     

  • Le nouveau plan de soutien à l’agriculture Bio validé par la Commission Européenne

    Le nouveau plan de soutien à l’agriculture Bio validé par la Commission Européenne

    Ce vendredi 08 mars 2024, la Commission Européenne a validé le nouveau plan de soutien de à l’Agriculture Biologique annoncé lors du Salon de l’Agriculture par Marc Fesneau.

    Demandé par FOREBio depuis plusieurs semaines, un nouveau plan d’aide de 90mio€ va être accordé aux filières Bio.

    Le guichet pour la télédéclaration sera ouvert le 25 mars sur la plateforme FranceAgriMer.

    L’aide compensera jusqu’à 50% de la perte d’EBE. Elle comporte un plafond fixé à 30 000 euros par exploitation, excepté pour les jeunes agriculteurs et nouveaux installées pour lesquels le plafond pourra atteindre 40 000 euros.

    Quels sont les critères d’éligibilité ?

    • Etre spécialisé en Agriculture Biologique : les exploitations agricoles doivent être spécialisées 100% en agriculture bio (et/ou en conversion) ou être spécialisées à plus de 85% en agriculture bio.

    • Avoir subi une dégradation de l’un des 2 indicateurs économiques suivants :

      • Une perte d’EBE en 2023/2024 supérieure ou égale à 20% par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020
      • Ou une perte de chiffre d’affaires en 2023/2024 supérieure ou égale à 20% sur l’exercice indemnisé par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020.

    Périodes de référence :

    Les dates de clôtures prises en compte vont de juin 2023 à mai 2024.

    Pour les exploitations qui clôturent en avril ou mai 2024, il devrait être possible de fournir un prévisionnel (à préciser quand la notice d’information sera publiée).

    A lire : le communiqué de presse du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire

    La notice d’information sera publiée sur FranceAgriMer très prochainement.

    Nous invitons vos adhérents à préparer leur dossier le plus tôt possible pour déposer leur dossier à temps sur la plate-forme.

  • Loi de finances 2024 : les députés doivent préserver les filières bio françaises !

    Loi de finances 2024 : les députés doivent préserver les filières bio françaises !

    Paris, le 06/11/2023.

     

    Alors que l’Assemblée nationale examine le volet agriculture du projet de loi de finances 2024, nous appelons les députés et le gouvernement à apporter leur soutien à l’agriculture biologique en débloquant une aide d’urgence pour la filière biologique de 271 millions d’euros.

    Ce montant correspondant aux pertes prévisionnelles de la filière sur l’année 2023.

    Retrouvez le communiqué de presse ci-dessous :

     

  • Projet de Loi de Finances : l’Etat doit soutenir tous les maillons des filières bio

    Projet de Loi de Finances : l’Etat doit soutenir tous les maillons des filières bio

    Paris, le 19/10/2023

    Sous l’impulsion de Sandrine Le Feur, députée Renaissance du Finistère, La Coopération Agricole, le Syndicat National des Entreprises Agroalimentaires Bio et la Fédération des organisations économiques 100% Bio (FOREBio), acteurs économiques représentatifs du secteur bio, ont tenu hier matin une réunion avec une délégation de quinze députés de la majorité. L’objectif était de sensibiliser les parlementaires à la crise actuelle touchant l’ensemble de la filière bio, de l’amont à l’aval.

    Dans un contexte marqué par une forte inflation impactant considérablement la consommation de produits bio, les acteurs économiques ont présenté la réalité de la situation et formulé des propositions de mesures d’urgence dans le cadre du projet de loi de Finances pour l’année 2024.

    Alors que des risques de dé-conversion pèsent sur les fermes Bio françaises, menaçant l’objectif de développement des surfaces inscrit dans la Planification Ecologique (21% de SAU Bio en 2030 vs 10,7% fin 2022), nos organisations ont chiffré un plan d’aides d’urgence pour sauvegarder le tissu productif et renouer avec l’attractivité des filières bio qui se traduit par les propositions d’amendements suivantes :

    271 millions d’euros d’aides d’urgence aux filières bio correspondant au chiffrage des pertes 2023 réalisé par nos organisations : perte de valeur lors du déclassement en conventionnel, surcoûts de stockage, export bradé, hausses des charges… ;

    50 millions d’euros pour accompagner les communes moyennes à l’introduction de produits bio dans les cantines et atteindre les objectifs de la loi EGALIM (20 % de produits bio en restauration collective en 2022 vs seulement 6,6 % à fin 2021) ;

    5 millions d’euros supplémentaires par an pour la communication de l’Agence Bio afin de réaffirmer massivement et régulièrement les atouts de la bio pour relancer la consommation.

     

    Ces dispositifs immédiats permettront de préserver le potentiel de production et de transformation de produits biologiques en France, condition essentielle pour bâtir l’avenir de la bio dans notre pays. Ils s’inscrivent en complémentarité des mesures de soutien adoptées par le Gouvernement ces derniers mois et du travail en cours pour un Plan Bio 2027 ambitieux.

    Nous appelons l’ensemble des députés à soutenir ces amendements pour la pérennisation des agriculteur.rice.s, coopératives, groupements de producteurs, et entreprises pleinement engagés dans les transitions agricoles et alimentaires au travers de leurs activités Bio.

     

    Pour télécharger le communiqué de Presse :

  • Nouveaux OGM : la bio en danger

    Nouveaux OGM : la bio en danger

    Paris, le 01/08/2023

    Le 5 juillet 2023, la Commission européenne a annoncé vouloir supprimer la traçabilité des OGM issus de « nouvelles techniques génomiques » et l’étiquetage des aliments issus de ces OGM.

    Les consommateurs perdront en conséquence leur droit à l’information et leur liberté de choisir une alimentation bio et sans OGM.

    Pour lire l’intégralité du Communiqué de Presse :

  • Plan Bio, une deuxième mi-temps qui appelle les prolongations

    Plan Bio, une deuxième mi-temps qui appelle les prolongations

    Paris, le 17/05/2023

    Les annonces de Marc Fesneau en soutien à l’agriculture biologique sont accueillies positivement par nos structures. Cependant, les montants annoncés sont en-deçà des besoins chiffrés depuis un an. Nous attendons donc le troisième volet du plan de soutien à la Bio, que nous espérons plus structurel. Nous nous tenons à la disposition du Ministère pour y travailler.

    Pour télécharger notre communiqué de presse FOREBio – FNAB – SYNABIO :

     

  • Le gouvernement méprise les filières Bio

    Le gouvernement méprise les filières Bio

    Paris, le 28/02/2023

    Une semaine après le rendez-vous des représentants des filières bio et des interprofessions avec le cabinet du Ministre de l’agriculture, les seules annonces ont été faites en catimini et sont loin de répondre aux attentes : 10 millions d’euros, soit 166 € par ferme (environ 58 000 fermes).

    Les seules filières Lait, Porc, Fruits & Légumes Bio nécessiteraient une aide de 150mio€

    Communiqué de presse (FOREBio / FNAB / Confédération Paysanne / Synabio) : le gouvernement méprise la Bio

    Communiqué de presse de la Maison de la Bio – Filière bio & Salon de l’Agriculture : face à l’indifférence du Gouvernement pour la filière bio, La Maison de la Bio demande une aide de 300 millions d’euros !

  • La France en passe d’abandonner sa filière Bio.

    La France en passe d’abandonner sa filière Bio.

    Paris, le 23/02/2023

    Mardi soir, à quelques jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, le cabinet du Ministre Marc Fesneau recevait les filières biologiques au grand complet. Cette réunion, que le Ministre n’a pas daigné honorer de sa présence, est le point d’orgue d’un an de discussions sur le soutien que l’Etat devrait apporter aux filières biologiques pour qu’elles surmontent la période de contraction du marché débutée en 2021. La conclusion est limpide et malheureuse : malgré l’objectif de presque doubler les surfaces bio en 5 ans, le soutien gouvernemental tant espéré ne vient pas.

    En France les filières agricoles biologiques sont les seules qui ne méritent pas d’être soutenues !

    Les acteurs de la bio n’ont eu de cesse depuis un an de devoir démontrer la réalité des difficultés, de les chiffrer, de proposer des mesures de soutien adaptées à chaque production. Pour obtenir toujours la même réponse : l’Etat français ne peut rien ! « Nous sommes en colère de nous être faits balader de bureau en bureau pour nous entendre dire que nous ne répondons jamais assez bien aux critères » explique Philippe Camburet, président de la FNAB.

    Selon Mathieu Lancry (Président de FOREBio), « C’est la première fois que les filières bio demandent un accompagnement exceptionnel via des aides directes conjoncturelles. Nous avons un sentiment d’abandon de la part des pouvoirs publics qui laissent les structures économiques gérer seules les baisses de volumes, dans un contexte où nos collègues en conventionnel bénéficient régulièrement de plans d’aides (betteraves, porc, vin) ».

    Rappelons-le, la Bio c’est 60 000 fermes (soit 10% de surfaces préservées de l’utilisation de pesticides de synthèse), 30 000 entreprises, 200 000 emplois dont 150 000 non délocalisables et plus de 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

    La France prend le chemin inverse de son voisin allemand

    Pendant que la France laisse les filières bio s’enfoncer dans la crise sans réagir, l’Allemagne adopte son nouveau plan bio avec une ambition de 30% de surfaces en 2030, 30% du budget de la recherche soit 35 millions d’euros et un engagement à financer l’aide au maintien dans les régions qui ne le feraient pas.

    « Les agriculteurs, les transformateurs et les distributeurs se sont engagés depuis des années pour développer des filières bio en France. Ne pas les soutenir dans cette phase de tension serait un terrible gâchis, et une occasion ratée pour la transition écologique », alerte Didier Perreol, président du Synabio.

    Les acteurs de la Bio demandent que la France agisse enfin en :

    • Adoptant une aide d’urgence 2023 pour les fermes et pour les acteurs des filières
    • Revalorisant le soutien sur le moyen terme avec un rebasculement dès 2023 des surplus PAC prévus sur les enveloppes conversion* vers l’éco-régime bio
    • Rendant contraignant l‘objectif de 20% de bio en RHD avant la fin de quinquennat
    • Engageant tous les acteurs agricoles et gouvernementaux dans la campagne de communication de l’Agence Bio #BioRéflexe

     

    * La conversion a fortement ralenti en 2022, les enveloppes ayant été calibrées sur l’ancienne dynamique, un reliquat conséquent va apparaître chaque année. 

  • Transformer l’aide alimentaire vers plus de Bio local, pour tous

    Transformer l’aide alimentaire vers plus de Bio local, pour tous

    Début Novembre, le gouvernement a annoncé la création d’un fonds pour une aide alimentaire durable de 60 millions d’euros pour 2023 à destination des plus démunis.

    Pour que cette orientation ne reste pas un vœu pieux, FOREBio, aux côtés de Réseau Cocagne, la FNAB, et Synabio, appellent l’Etat à soutenir les projets répondant aux attentes qualitatives des personnes en situation de précarité pour une transition agro-alimentaire réellement sociale et écologique.