Catégorie : Plaidoyer

  • Suppression de l’Agence Bio : un rapport sénatorial remet le sujet sur la table

    Suppression de l’Agence Bio : un rapport sénatorial remet le sujet sur la table

    Communiqué de presse La Maison de la Bio

    Paris, 7/7/2025 – La Maison de la Bio et ses membres alertent sur les conséquences potentiellement désastreuses de la proposition de la sénatrice Christine Lavarde, rapporteure LR de la commission d’enquête du Sénat sur les agences, visant à supprimer l’Agence Bio en réintégrant ses missions au sein du ministère de l’Agriculture.

    Alors que la filière biologique amorce une reprise confirmée en 2025, cette recommandation fait peser une lourde incertitude sur l’unique opérateur public 100 % dédié à l’agriculture biologique. Elle intervient dans un contexte où l’État est déjà très en retard sur ses propres objectifs – 21 % de surfaces agricoles en bio, 20 % de bio dans les cantines – et alors que les crédits alloués aux filières Bio ont été massivement réduits ces derniers mois.

    L’Agence Bio : un acteur essentiel pour la visibilité et la structuration de nos filières

    L’Agence Bio n’est pas une simple « coquille ». C’est le seul espace piloté par l’État réunissant
    l’ensemble des professionnels du secteur bio – producteurs, transformateurs, distributeurs – et les pouvoirs publics et un outil indispensable de lisibilité de l’action publique pour les citoyens. Dans un marché où la bio représente 12 milliards d’euros, et où la part de consommation des ménages doit encore progresser (6 % du panier alimentaire), la pédagogie et la valorisation de la bio sont plus nécessaires que jamais.

    Un mauvais signal à l’heure des nécessaires transitions écologiques

    Nous rappelons que les professionnels du secteur bio construisent chaque jour, sur le terrain, une souveraineté alimentaire française sans pesticides de synthèse, sans OGM et sans engrais fossiles. Les affaiblir au moment où leur modèle commence à reprendre des couleurs serait un non-sens stratégique et écologique.


    Nous appelons donc les pouvoirs publics à renoncer à cette proposition dangereuse, à renforcer les moyens de l’Agence Bio, et à faire des acteurs du bio les partenaires incontournables de la transition agricole et alimentaire.

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  • Baisse du budget de l’Agence Bio : un coup dur pour les filières biologiques dans un contexte de relance

    Baisse du budget de l’Agence Bio : un coup dur pour les filières biologiques dans un contexte de relance

    Communiqué de presse FOREBIO – SYNABIO

    Paris, le 21 mai 2025. Les annonces de diminution du budget de fonctionnement de l’Agence Bio ainsi que la baisse de dotation du Fonds Avenir Bio (l’ensemble pour un total de 15 Millions d’euros) est une douche froide pour les acteurs économiques des filières biologiques qui commencent à voir une légère reprise de la consommation après plus de 3 ans de crise.

    La  campagne de communication de l’Agence bio « C’est bio la France ! » : outil indispensable pour relancer la consommation

    Alors que la filière biologique se relève d’une crise sans précédent – marquée par une baisse de la consommation, une baisse des surfaces cultivées et des déconversions d’exploitations, la baisse des budgets de l’Agence Bio, principal outil de communication et de structuration du secteur, apparaît comme une décision incompréhensible. Cette annonce intervient alors même que la campagne nationale « C’est bio la France ! », lancée par l’Agence Bio, mobilise de manière inédite l’ensemble des acteurs de la filière pour relancer la consommation de produits biologiques.

    Le Fonds Avenir Bio : outil indispensable pour relancer et consolider les filières

    Depuis sa création en 2008, le Fonds Avenir Bio s’est imposé comme un outil stratégique pour les PME (entreprises et organisations économiques de producteurs) engagées dans la valorisation de la production biologique d’origine française, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au dynamisme des territoires. Ce fonds a permis de financer plus de 350 projets visant à :

    • Accompagner le développement et la structuration de nouvelles filières de production biologique ;
    • Créer et développer des outils de transformation assurant des débouchés pour des productions nationales de qualité.

    L’effet de levier du Fonds Avenir Bio est notable : en moyenne, les opérateurs économiques mobilisent trois fois le montant des fonds perçus, grâce à des prêts bancaires et des investissements privés, et souvent davantage.

    Cependant, la réduction drastique du budget annoncée, passant de 18 millions d’euros en 2024 à 8,6 millions d’euros en 2025, met en péril de nombreux projets émergents essentiels à la consolidation des filières biologiques. Cette baisse compromet des initiatives telles que la rénovation d’outils de collecte, la modernisation d’unités de transformation pour améliorer la compétitivité, et le développement de gammes de produits destinées à la restauration hors domicile, facilitant ainsi l’atteinte des objectifs de la loi EGALIM.

    Dans un contexte de sortie de crise, il est impératif que les montants alloués dans le cadre de l’appel à projets 2025 soient à la hauteur des enjeux, afin de permettre aux acteurs économiques de relancer leurs activités et de consolider les filières biologiques françaises.

    Quelques exemples de projets soutenus par le FAB : 

    • Le Fonds Avenir Bio a joué un rôle primordial à un moment clé pour le développement de Bio&Lo. Notre projet repose sur le financement par nos agriculteurs partenaires d’un investissement conséquent dans une micro laiterie. Grâce au Fond nous avons pu sécuriser les investissements des premières fermes partenaires. Le fond a donc eu un rôle d’amorçage pour embarquer dans notre aventure les premières fermes et donner ainsi envie aux suivantes de nous  rejoindre. Christophe Audouin, dirigeant de Bio&Lo. 
    • Avena Bio est un exemple réussi de structuration de filière permis par le Fond Avenir Bio : « Issue d’un partenariat entre 3 coopératives céréalières Bio, 2 transformateurs de céréales et un distributeur spécialisé, la SAS a investi dans une unité de floconnage de céréales Bio et ainsi pu relocaliser en France cette activité de transformation et valoriser localement la production du Grand Est. Sans le financement du FAB permettant un apport correspondant à 10% des investissements, ce projet n’aurait pas vu le jour ». Julien Bourgeois, Vice-président de la COCEBI.
    • « Nous avons mis en place une filière graines de courges origine France avec un groupe de 9 agriculteurs en CUMA qui assument l’achat du matériel de récolte très spécifique et ECOLIENCE qui assume le matériel de lavage et séchage des graines. Ce projet permet de produire sur le territoire des graines qui à ce jour sont beaucoup importées d’Autriche ou de Chine. Nous envisageons 200 ha la première année pour atteindre plus de 500 ha à 5 ans. Le Fonds Avenir Bio est déterminant dans l’équilibre du montage financier qui a été réalisé. Le désengagement brutal de la parole de l’État est un très mauvais signal pour les acteurs de la Bio » Frédéric Grünblatt, Président de Ecolience.

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  • Placer la Bio au cœur de la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat

    Placer la Bio au cœur de la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat

    La Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France l’a annoncé lors du Salon de l’Agriculture 2025, le texte de la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat sera mis en consultation dès mars 2025.

    Issue de la loi Climat et résilience de 2021 et supposée entrée en vigueur en juillet 2023, la SNANC s’est longuement fait attendre. Pourtant, la Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat permettrait de répondre aux attentes du milieu agricole et de cesser de se reposer uniquement sur les « consommacteurs ».

    Nous, acteurs de l’alimentation biologique, rappelons l’importance d’accorder des moyens à la hauteur des ambitions annoncées pour faire de cette stratégie un réel levier de transformation.

    La SNANC permettrait enfin de travailler à l’articulation de notre offre alimentaire avec la demande. 

    Tribune de l’IDDRI du 25 avril 2024

    Retrouvez notre demandes communes formulées avec nos partenaires – SYNABIO et LA MAISON DE LA BIO :

    • Définir des objectifs chiffrés et ambitieux d’évolution de la production et de la consommation de produits biologiques, en commençant par 12% de produits bio en valeur sur l’ensemble des circuits de consommation à horizon 2030.
    • Inscrire le principe d’une Stratégie Nationale pour l’agriculture et la consommation biologiques réellement co-pilotée par les Ministères de l’Agriculture, de la Santé, de la Transition Écologique, de l’Éducation et la solidarité.
    • Inciter et former les acteurs de la restauration collective pour atteindre, dans les plus brefs délais, l’objectif de 20% de bio fixé par EGALIM et s’assurer de l’élargissement de cet objectif à l’ensemble de la restauration commerciale.
    • Améliorer les données produites par l’Observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM) au sein de la chaîne de commercialisation, en comparaison avec le conventionnel – au-delà des produits laitiers et des fruits et légumes.
    • Veiller au renforcement des moyens alloués aux campagnes de communication grand public sur la bio notamment via la sécurisation et l’augmentation du budget commun de l’Agence BIO.

    Télécharger la note de position intégrale :

  • Vœux d’Annie Genevard : les acteurs des filières bio attendent de la ministre un mea culpa politique sur l’Agence Bio

    Vœux d’Annie Genevard : les acteurs des filières bio attendent de la ministre un mea culpa politique sur l’Agence Bio

    Paris, 21/01/2025.

    La position “de sagesse” exprimée par le ministère de l’agriculture au moment du vote au Sénat de l’amendement “Duplomb” visant à supprimer l’Agence Bio est un affront pour les filières bios qui attendent de la ministre ce soir un revirement clair.

    La position d’Annie Genevard entre en totale contradiction avec la stratégie suivie jusqu’à alors, y compris par elle-même. “Le 17 décembre on était tous réunis en comité de pilotage du plan ambition bio pour la présentation par l’Agence Bio de la nouvelle campagne de promotion qui sera lancée au Salon de l’agriculture, un mois plus tard on nous dit qu’on va supprimer l’Agence bio, au mieux c’est une erreur politique, au pire c’est une faute grave” estime les organisations signataires qui n’ont pas été informées et encore moins consultées.

    Les acteurs des filières biologiques rappellent que l’Agence Bio dispose d’un contrat d’objectifs et de performance qui a été validé par le ministère de l’agriculture il y a moins d’un an. “On a regardé les analyses faites par la Cour des comptes sur les agences d’Etat, le fait de disposer d’un COP est une recommandation clairement mise en avant par la Cour comme un indicateur de la performance des Agences” expliquent les signataires. En 2022, la Cour des comptes recommandait d’ailleurs d’augmenter les moyens de l’Agence Bio, et non pas de la supprimer.

    Depuis l’adoption par le Sénat de cet amendement, une mobilisation massive s’organise pour demander le maintien de cet acteur indispensable au développement des filières bio. Des ONGs, des parlementaires, des organisations professionnelles, des entreprises, y compris au-delà de l’écosystème bio, sont immédiatement montés au créneau pour défendre l’Agence bio.

    La Ministre de l’Agriculture doit prendre en compte ces réactions et nous l’appelons à revenir sur sa position et à garantir la pérennité de l’Agence bio.

    Contacts presse

    – FNAB : Philippe Camburet (tel : 06 77 94 63 52)

    – SYNABIO: Charles Pernin (tel : 06 13 40 29 92)

    – FOREBIO : Mathieu Lancry (tel : 06 79 59 20 10)

     

  • Le nouveau plan de soutien à l’agriculture Bio validé par la Commission Européenne

    Le nouveau plan de soutien à l’agriculture Bio validé par la Commission Européenne

    Ce vendredi 08 mars 2024, la Commission Européenne a validé le nouveau plan de soutien de à l’Agriculture Biologique annoncé lors du Salon de l’Agriculture par Marc Fesneau.

    Demandé par FOREBio depuis plusieurs semaines, un nouveau plan d’aide de 90mio€ va être accordé aux filières Bio.

    Le guichet pour la télédéclaration sera ouvert le 25 mars sur la plateforme FranceAgriMer.

    L’aide compensera jusqu’à 50% de la perte d’EBE. Elle comporte un plafond fixé à 30 000 euros par exploitation, excepté pour les jeunes agriculteurs et nouveaux installées pour lesquels le plafond pourra atteindre 40 000 euros.

    Quels sont les critères d’éligibilité ?

    • Etre spécialisé en Agriculture Biologique : les exploitations agricoles doivent être spécialisées 100% en agriculture bio (et/ou en conversion) ou être spécialisées à plus de 85% en agriculture bio.

    • Avoir subi une dégradation de l’un des 2 indicateurs économiques suivants :

      • Une perte d’EBE en 2023/2024 supérieure ou égale à 20% par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020
      • Ou une perte de chiffre d’affaires en 2023/2024 supérieure ou égale à 20% sur l’exercice indemnisé par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020.

    Périodes de référence :

    Les dates de clôtures prises en compte vont de juin 2023 à mai 2024.

    Pour les exploitations qui clôturent en avril ou mai 2024, il devrait être possible de fournir un prévisionnel (à préciser quand la notice d’information sera publiée).

    A lire : le communiqué de presse du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire

    La notice d’information sera publiée sur FranceAgriMer très prochainement.

    Nous invitons vos adhérents à préparer leur dossier le plus tôt possible pour déposer leur dossier à temps sur la plate-forme.

  • Loi de finances 2024 : les députés doivent préserver les filières bio françaises !

    Loi de finances 2024 : les députés doivent préserver les filières bio françaises !

    Paris, le 06/11/2023.

     

    Alors que l’Assemblée nationale examine le volet agriculture du projet de loi de finances 2024, nous appelons les députés et le gouvernement à apporter leur soutien à l’agriculture biologique en débloquant une aide d’urgence pour la filière biologique de 271 millions d’euros.

    Ce montant correspondant aux pertes prévisionnelles de la filière sur l’année 2023.

    Retrouvez le communiqué de presse ci-dessous :

     

  • Projet de Loi de Finances : l’Etat doit soutenir tous les maillons des filières bio

    Projet de Loi de Finances : l’Etat doit soutenir tous les maillons des filières bio

    Paris, le 19/10/2023

    Sous l’impulsion de Sandrine Le Feur, députée Renaissance du Finistère, La Coopération Agricole, le Syndicat National des Entreprises Agroalimentaires Bio et la Fédération des organisations économiques 100% Bio (FOREBio), acteurs économiques représentatifs du secteur bio, ont tenu hier matin une réunion avec une délégation de quinze députés de la majorité. L’objectif était de sensibiliser les parlementaires à la crise actuelle touchant l’ensemble de la filière bio, de l’amont à l’aval.

    Dans un contexte marqué par une forte inflation impactant considérablement la consommation de produits bio, les acteurs économiques ont présenté la réalité de la situation et formulé des propositions de mesures d’urgence dans le cadre du projet de loi de Finances pour l’année 2024.

    Alors que des risques de dé-conversion pèsent sur les fermes Bio françaises, menaçant l’objectif de développement des surfaces inscrit dans la Planification Ecologique (21% de SAU Bio en 2030 vs 10,7% fin 2022), nos organisations ont chiffré un plan d’aides d’urgence pour sauvegarder le tissu productif et renouer avec l’attractivité des filières bio qui se traduit par les propositions d’amendements suivantes :

    271 millions d’euros d’aides d’urgence aux filières bio correspondant au chiffrage des pertes 2023 réalisé par nos organisations : perte de valeur lors du déclassement en conventionnel, surcoûts de stockage, export bradé, hausses des charges… ;

    50 millions d’euros pour accompagner les communes moyennes à l’introduction de produits bio dans les cantines et atteindre les objectifs de la loi EGALIM (20 % de produits bio en restauration collective en 2022 vs seulement 6,6 % à fin 2021) ;

    5 millions d’euros supplémentaires par an pour la communication de l’Agence Bio afin de réaffirmer massivement et régulièrement les atouts de la bio pour relancer la consommation.

     

    Ces dispositifs immédiats permettront de préserver le potentiel de production et de transformation de produits biologiques en France, condition essentielle pour bâtir l’avenir de la bio dans notre pays. Ils s’inscrivent en complémentarité des mesures de soutien adoptées par le Gouvernement ces derniers mois et du travail en cours pour un Plan Bio 2027 ambitieux.

    Nous appelons l’ensemble des députés à soutenir ces amendements pour la pérennisation des agriculteur.rice.s, coopératives, groupements de producteurs, et entreprises pleinement engagés dans les transitions agricoles et alimentaires au travers de leurs activités Bio.

     

    Pour télécharger le communiqué de Presse :

  • Nouveaux OGM : la bio en danger

    Nouveaux OGM : la bio en danger

    Paris, le 01/08/2023

    Le 5 juillet 2023, la Commission européenne a annoncé vouloir supprimer la traçabilité des OGM issus de « nouvelles techniques génomiques » et l’étiquetage des aliments issus de ces OGM.

    Les consommateurs perdront en conséquence leur droit à l’information et leur liberté de choisir une alimentation bio et sans OGM.

    Pour lire l’intégralité du Communiqué de Presse :

  • Plan Bio, une deuxième mi-temps qui appelle les prolongations

    Plan Bio, une deuxième mi-temps qui appelle les prolongations

    Paris, le 17/05/2023

    Les annonces de Marc Fesneau en soutien à l’agriculture biologique sont accueillies positivement par nos structures. Cependant, les montants annoncés sont en-deçà des besoins chiffrés depuis un an. Nous attendons donc le troisième volet du plan de soutien à la Bio, que nous espérons plus structurel. Nous nous tenons à la disposition du Ministère pour y travailler.

    Pour télécharger notre communiqué de presse FOREBio – FNAB – SYNABIO :

     

  • Le gouvernement méprise les filières Bio

    Le gouvernement méprise les filières Bio

    Paris, le 28/02/2023

    Une semaine après le rendez-vous des représentants des filières bio et des interprofessions avec le cabinet du Ministre de l’agriculture, les seules annonces ont été faites en catimini et sont loin de répondre aux attentes : 10 millions d’euros, soit 166 € par ferme (environ 58 000 fermes).

    Les seules filières Lait, Porc, Fruits & Légumes Bio nécessiteraient une aide de 150mio€

    Communiqué de presse (FOREBio / FNAB / Confédération Paysanne / Synabio) : le gouvernement méprise la Bio

    Communiqué de presse de la Maison de la Bio – Filière bio & Salon de l’Agriculture : face à l’indifférence du Gouvernement pour la filière bio, La Maison de la Bio demande une aide de 300 millions d’euros !