Catégorie : Actualité FOREBio

  • Un désintérêt des interprofessions pour la bio?

    Un désintérêt des interprofessions pour la bio?

    25 février 2022

    Les interprofessions souhaitent-elles l’effondrement de la Bio ?

    Alors que le salon international de l’agriculture, grand évènement des interprofessions agricoles, ouvre ses portes, paysans et paysannes bio des réseaux FNAB et FOREBIO se posent la question du rôle que pourrait jouer ces structures pour agir contre le ralentissement des marchés biologiques. Entre petites phrases assassines et refus de financer des campagnes promotionnelles sur la bio, c’est à se demander si ces structures sont vraiment alignées sur l’objectif de 18% de SAU bio annoncé par le gouvernement pour 2027.

    « Aujourd’hui, c’est le marché qui doit développer la Bio »

    Dès le début du quinquennat le gouvernement a décidé que les agriculteurs et agricultrices ayant des pratiques plus favorables à l’environnement et à la santé ne seraient pas soutenus par des financements spécifiques de la politique agricole commune mais devaient se rémunérer par le marché. « Nos pratiques font économiser de l’argent public, sur la dépollution de l’eau ou sur la santé publique, mais contrairement à l’ensemble de l’agriculture, nous devons nous organiser avec le marché et donc les prix, dans un pays où 7 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire et où 5 à 10% des cancers sont liés à des facteurs environnementaux, c’est quand même ridicule » explique Philippe Camburet, président de la FNAB.

    La Bio n’est pas reconnue au sein des interprofessions, outils de régulation du marché

    Face à la baisse de la consommation que connaissent certaines filières biologiques il faut rappeler la promesse environnementale du label Bio[1], bien différente des allégations commerciales qui se multiplient. En France, c’est la mission des interprofessions d’assurer la promotion des produits agricoles. Elles sont autorisées à cette fin par l’Etat à prélever des taxes sur les productions[2]. Aujourd’hui la Bio ne bénéficie pas de ces budgets promotionnels. En 2021, le CNIEL a prélevé aux agriculteurs biologiques 2 millions d’euros de taxes et en a réinvesti à peine plus de 15% sur la Bio, du côté des fruits et légumes le marché bio pèse près de 2 milliards d’euros et l’interprofession ne met que 100 000 sur la Bio. « Nous sommes dans une situation intenable où le marché doit se développer seul et les interprofessions nous refusent les moyens des autres, alors que nous y contribuons comme tout le monde. Paradoxalement il n’est pas rare de voir des millions d’euros dépensés pour soutenir certaines filières. Ou bien ces interprofessions incluent la Bio dans leurs communications, ou bien nous nous battrons pour que les bios n’aient plus à payer ces taxes » conclut Mathieu Lancry, président de FOREBIO[3].

    Nous demandons un moratoire sur les arrêtés ministériels autorisant les interprofessions à prélever les taxes dites Contributions volontaires Obligatoires (CVO).

    Contact presse SIA : William Lambert – 06 03 90 11 19

    Venez nous retrouver cette semaine au Salon de l’Agriculture sur le stand de l’Agence Bio – Hall 4.


    [1] Etude Kantar janvier 2022 « comprendre le recul du lait bio et comment y répondre »

    [2] Contributions Volontaires Obligatoires

    [3] la Fédération des ORganisations Economiques de producteurs 100% BIO

  • Stop aux contaminations en bio !

    Stop aux contaminations en bio !

    Le prosulfocarbe, herbicide très volatile, contamine chaque année des cultures sur lesquelles il n’est pas utilisé, notamment des cultures bio. Les désherbages chimiques d’automne sur les céréales ont commencé et malgré notre demande de suspension des autorisations de mise sur le marché formulée en juin, rien n’a été fait pour empêcher de nouvelles contaminations.

    Les paysans bio, représentés par la FNAB, et leurs coopératives, représentés par Forébio, s’allient à l’association Générations Futures pour demander aux préfets l’interdiction immédiate de tous les produits à base de prosulfocarbe afin d’éviter de nouvelles destructions de récoltes biologiques.

     

  • La production sera présente sur Natexpo, avec une exposition photos!

    La production sera présente sur Natexpo, avec une exposition photos!

    Pour la première fois Forébio sera présente avec un stand au cœur du salon des professionnels de la bio du 24 au 26 octobre 2021 à Villepinte. La production sera mise en valeur grâce à l’exposition de 30 photos issues du « voyage vers l’avenir de l’agriculture » que nous avons réalisé en Mai 2021. Le vernissage de cette exposition sera réalisé le 25 octobre à 17H15 autour d’un cocktail afin de laisser la parole aux deux protagonistes du voyage : Alexandre, éleveur, et Thomas photographe. Vous y êtes tous conviés ! Nos partenaires seront aussi présents pour cet événement.

    Outre ce stand, Forébio interviendra dans deux conférences sur le stand Natexbio / La Maison de la Bio le 25 octobre : la première sur les exigences de la bio, à partir de 11h en présence de Mathieu Lancry et d’un représentant du Synabio, la deuxième à 16h sur la résilience des filières bio, en présence d’un membre du Synadis Bio.

    Tout cela ne serait pas permis sans notre investissement au sein du projet Maison de la Bio, qui prouve la reconnaissance de l’ensemble de la filière pour la production bio.

    Enfin plusieurs adhérents seront également présents sur le salon et seront décorés par des photos du voyage également : Uni-Vert (F65), Norabio (Q135), Copebio (R100), Unebio (O138), Prévert (S74), Fermes Bio (P50).

  • Fin des aides à la bio, mobilisons nous!

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    Forébio a relayé l'appel à manifestation de la FNAB pour le 2 juin prochain à Paris. Les annonces faites par le gouvernement sur les aides à la bio sont décevantes et s'éloignent doucement de l'objectif de verdissement que tous attendaient.

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    Les adhérents de nos groupements seront présents auprès de leurs collègues bio ce 2 juin pour montrer le mécontentement des campagnes face à ces décisions.

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    Plus d'infos dans le CP de la FNAB.

  • Belle croissance du réseau spécialisé bio tiré notamment par les ventes de fruits et légumes

    Belle croissance du réseau spécialisé bio tiré notamment par les ventes de fruits et légumes

    Le Synadis Bio et FOREBio viennent de publier un Communiqué de presse pour faire le bilan de l’année 2020 sur la filière fruits et légumes Bio.

    Les effets du confinement se seront faits sentir positivement puisque la consommation a été tirée vers le haut à chaque fois (plus de repas « faits maison ») !

    Les magasins spécialisés enregistrent ainsi une croissance globale de +10% tous produits confondus en 2020, tandis que les groupements Fruits & Légumes de Forébio marquent l’année avec +21%. Les raisons d’une telle réussite résident principalement dans la mise en place de contrats pluriannuels, la régionalisation des flux de marchandises et des relations de confiance entre acheteurs et vendeurs.

    Cette première publication marque aussi le pas pour le démarrage d’un partenariat plus formalisé avec les groupements de producteurs 100% bio et le réseau de magasins spécialisés.

  • Des fruits et légumes sains et naturels

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    En Décembre nous publiions notre Manifeste "pour un projet alimentaire bio équilibré et respectueux des Hommes et de la Terre", document rassemblant l'ensemble des valeurs que nous portons à Forébio.

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    Afin d'illustrer pour concrètement ce que cela signifie nous avons créé des infographies sur chaque filière; la première concerne les fruits et légumes et les engagements collectifs de nos cinq groupements. Venez la découvrir ici:

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  • Forébio s’oppose à l’outil Agribalyse pour l’étiquetage environnemental

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    Dans un récent Communiqué de presse, signé par 16 autres organisations dont la FNAB et le Synabio, ce 17 décembre, le ministre de l'Agriculture est officiellement interpellé pour retirer les données de durabilité de l'outil Agribalyse et pour reporter le calendrier de travail sur l'étiquetage environnemental des produits alimentaires. En effet, la méthode sur laquelle est basée l'outil est l'ACV (Analyse du Cycle de Vie) qui ne prend pas en compte certains paramètres environnementaux essentiels comme la préservation de la biodiversité ou encore l'impact des pesticides sur l'état des sols. In fine des produits biologiques se retrouvent donc avec un Ecoscore beaucoup moins bon que des produits industriels conventionnels dont le rendement à l'ha est excellent. Fort de ce constat, soutenu par l'ITAB, les 17 organisations qui se mobilisent dénoncent le risque d'une communication trompeuse auprès des consommateurs.

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    Le communiqué de presse:

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  • Notre Manifeste pour un projet alimentaire bio équilibré et respectueux des Hommes et de la Terre

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    Après deux ans et demi d'existence, la fédération a senti la nécessité de réaffirmer les valeurs qui l'animent au travers de ce document cadre, partagé par l'ensemble de ses adhérents. Une bio plus exigeante que la réglementation en vigueur, des relations commerciales équitables et l'interdépendance des filières animales et végétales constituent le coeur de notre projet de développement. Les pionniers de la bio l'affirment aujourd'hui: la bio ne peut plus se limiter à un simple cahier des charges, il faut aller plus loin dans nos exigences, répondre à d'autres problématiques sociétales et environnementales pour répondre aux attentes des consommateurs de demain et aux enjeux qui nous attendent.

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    Ensemble et accompagné de nos partenaires nous espérons parvenir à un modèle de société plus équilibré, respectueux des hommes et de la terre.

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    Notre Manifeste :

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  • La qualité des productions et des viandes bio

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    Nous faisons le point sur la façon dont le marché de la viande bio a évolué ces dernières années et comment nos groupements ont réussi à s'adapter malgré une demande qui progressait moins vite. Les témoignages des professionnels mettent en lumière leurs motivations et les mesures mises en place pour valoriser la viande dans tous les circuits de distribution.

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  • Une récolte bio 2019/2020 décevante.

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    Toutes les espèces sont touchées par ces mauvais résultats. Les professionnels devront s'adapter en conséquence : on fait le point sur les impacts de cette récolte sur les filières et les élevages bio.

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